Je retrouve de vieilles notes et autres pensées, alors je vais les publier petit à petit. Précision pour celle-ci, elle a été écrite avant le rachat de Twitter par le zinzin qui le possède actuellement — et avant que bon nombre de gens l’aient fui. Et oui je dis Twitter, car le nouveau « nom » pourrait changer quelque peu le sens de la phrase suivante, et… ce nom nouveau est débile.
Retour dans un passé pas trop lointain.
J’avoue, j’étais assez accro à Twitter. Notamment pour la veille, le côté instantané et efficace de chopper de l’info ou de pouvoir pinger des gens, le côté micro-blogging, etc., et toujours un onglet épinglé avec.
Toutefois, plusieurs événements — une shitstorm délirante, une agressivité de plus en plus palpable, etc. — m’ont vraiment fait réfléchir sur le côté détestable/meute enragée des réseaux sociaux.
La problématique était : j’adore Twitter et je dois m’en éloigner, comment faire ?
J’ai pensé à bloquer les personnes les plus virulentes, etc. même si ça calme bien ça ne résout pas le problème. Et une bête idée m’est venue : je repensais à l’expression de Tûtie dite de « la barrière de flemme », notamment évoquée dans une de mes conférences préférées : la tempête de boulettes géantes.
Et je me suis dit : tiens, et si j’essayais. Virer l’onglet épinglé, virer le raccourci sur le téléphone, ou planquer ce dernier dans un dossier sur la tablette. Mettre le truc à une distance de l’immédiateté, aussi courte soit-elle.
Vous ne le croirez peut-être pas… mais ça marche ! Certes, il m’arrive d’y faire un petit tour de temps en temps, mais cette simple distance évite de gaspiller le temps de cerveau en mode zombie. En gros, il faut faire l’effort d’y aller.
Ensuite, je me suis lancé quelques règles débiles, notamment « au troisième tweet qui en grosse colère contre quelque chose » (justifié ou non, ce n’est même pas la question), je clos l’app. Autant vous dire que celle-ci est vraiment marrante. Si vous avez le FOMO (la peur de louper quelque chose), elle a tendance à vous en guérir : que vais-je louper ? Bah, de la probable agressivité.
Là où cela m’interpelle, c’est en tant que concepteur d’interfaces — ouais je suis un UXE — j’entends souvent des discours sur les app addictives, etc. et aussi addictives soient-elles, j’invite les personnes qui conçoivent/possèdent ces apps à avoir beaucoup d’humilité. Aussi incroyable leur design, communauté, expérience, etc. puissent être… elles peuvent être mise au ban pour une simple icône disparue, sur laquelle vous n’avez aucune main mise.
Retour dans le présent.
Bref, au vu de ce que Twitter est devenu récemment, je me dis que finalement, c’était plutôt une bonne idée. :-D