J’ai eu le plaisir il y a une semaine de passer l’examen Opquast Certified.

Décidé sur un coup de tête, je m’inscris un soir au travail. Les mails de confirmation donnent le ton : on parle bien d’un examen sérieux (convocation, pièce d’identité à fournir, etc.), et je retrouve l’ambiance des exam’s ! Mélange d’excitation et d’un léger stress positif, je décide de mettre toutes les chances de mon côté : je relis rapidement – mais avec plaisir – pendant deux soirées la version électronique du livre « Qualité Web », fournie pour le passage de la certification.
J’avais lu le livre il y a un certain temps déjà (un peu plus de 2 ans), ce petit rafraîchissement rapide me confirme que le référentiel Opquast est globalement toujours aussi solide, relire certaines bonnes pratiques fait écho à certains de mes derniers projets.
Arrive la matinée de l’examen, je suis au calme chez moi, prêt à démarrer. La plateforme mise en place me surprend en bien : chaque détail est bien pensé, les informations sont claires, c’est ergonomique. J’apprécie particulièrement l’option « revenir plus tard » qui permet de mettre en orange la question dans la liste.
L’accessibilité n’est jamais loin : mon examinateur – un certain Laurent Denis – a son micro qui n’a pas voulu marcher. Comme je ne suis pas habitué à Skype, nous devrons communiquer pendant 3 mn avec la caméra mais sans le son, je me suis dit que ça serait très drôle de le faire en langage des signes (ce qui aurait été cocasse, vu que Laurent est une des personnes qui m’a énormément appris sur l’accessibilité du Web), mais heureusement nous utiliserons l’option pour chatter avec la caméra, ce qui rendra la discussion plus facile ! :)
La discussion sera de courte durée, car nous sommes là pour du sérieux avant tout, la certification !
Bien évidemment, je ne vous dirai rien de l’examen. L’heure et demie ne sera pas de trop. En bon soldat, je me suis mis en mode « pêche aux points », c’est-à-dire pas de perte de temps inutile sur une question. L’objectif est de faire le meilleur score possible. L’examen évite l’écueil du « par cœur » bête et méchant pour des questions très variées et intelligentes, mon crâne a tourné à plein régime, certaines questions m’ont même bien surpris !
Et au final, je pensais avoir un score correct, mais pas à ce point ! La plateforme m’indiquera tout de suite mon résultat, largement au-dessus de mes espérances : 950 points sur 1000 possibles. Laurent Denis en rajoute une couche en me disant que c’est le meilleur score toutes catégories confondues ! J’en suis ravi, et je me dis que ces 10 années à utiliser et à m’approprier la qualité web viennent de se voir enfin de manière indiscutable. C’est le plus important pour moi, bien plus que le score (même si je ne boude pas un bon 9,3 à Opquast desktop sur une mise en prod non plus). Ce qui sera d’ailleurs indiqué à l’Opquast Day à Paris quelques jours plus tard.
Autre plaisir, mais plus personnel, comme je finis l’année de manière mouvementée, manifestement cette cerise sur le gâteau fait du bien, et je ne boude pas mon plaisir !
Quoi qu’il en soit, je suis bien content que le domaine voie arriver des certifications comme celle-là : ce sont des gages de sérieux donnés par des tiers indépendants. En matière de qualité web, Opquast a tout ce qu’il faut pour faire autorité. Il m’arrive d’ailleurs régulièrement quand je parle d’un plugin ou d’un site de dire que je « travaille aux standards Opquast ». Tout est dit.
Bien entendu, j’espère bien ne pas m’arrêter en si bon chemin. Mais ce sera sûrement pour l’année prochaine ! :)