L'intégration est une arène

L'intégration est une arène (le 21 mars 2013)

Un billet de Marie Guillaumet a eu un certain écho dans le petit monde de l'intégration : L'intégration web, cette leçon d'humilité.

Avant toute chose, je vous invite à le lire de toute urgence, pour ma part, j'y retrouve toute l'essence de mon métier, et la vision que Marie en a et les réflexions qu'elle aborde sont très justes.

J'y retrouve avec plaisir des questions qu'on s'est posées à plusieurs sur OpenWeb sur de l'intégrateur au développeur front-end : un maillon essentiel de la qualité Web, enrichies d'autres questions et de son expérience.

Ensuite, certains passages m'inspirent quelques remarques et autres pensées.

Prendre une décision dans cette immense champ des possibles ne dépend ni de vous, ni de moi. Aucune décision technique pour le web ne peut être la décision d’un seul individu. Pour pouvoir trancher, il faut s’en remettre aux objectifs du projet et à sa cible. Tout est question de contexte.

C'est ce qui fait le cœur de ce métier : selon moi, ce qui m'effraie et me fascine tant dans ce métier d'intégrateur, c'est qu'il doit constamment trancher avec énormément de variables (navigateurs cibles, performances, etc.). Particulièrement dans les petites structures, ou à peu près la moitié voir les 3/4 des contraintes passent par vous… quand elles ne reposent pas sur vous.

Un jeu de mot revient souvent dans le métier, l'intégrateur doit monter au front (en anglais, front signifie le devant, on appelle parfois l'intégrateur le développeur front-end ). En fait, ce jeu de mot est on-ne-peut-plus vrai, l'intégrateur est réellement en première ligne, c'est lui qui va aux charbons prendre les coups. Si vous n'aimez pas vous impliquer et/ou que l'idée de faire/défendre des choix vous fait peur, ce métier n'est pas fait pour vous. Je dis souvent quand je me lance dans une intégration que je rentre dans l'arène, l'image vaut son pesant de cacahuètes.

Bien sûr, il n'y a pas que des inconvénients, avoir des responsabilités et arbitrer, c'est valorisant.

La vérité est là, tapie dans l’ombre, et elle nous observe de toute sa majesté, un sourire aux lèvres : nous ne le pouvons pas. Nous allons nous tromper, et nous devons nous tromper, afin de nous améliorer nous-mêmes, de partager nos retours d’expérience et d’éviter à nos condisciples de commettre les mêmes erreurs que nous.

L'intégration CSS est vraiment un apprentissage par l'erreur, ça il n'y a aucun doute. Ceux qui sont qualifiés d'experts sont ceux qui en ont fait le plus ! :)

C’est un métier dans lequel le concept d’obsolescence programmée fait sens : chaque jour, nous produisons des fichiers qui seront obsolètes quelques semaines plus tard.

Là par contre, je nuancerai. Ne confondons pas la durée de vie d'un site et les techniques utilisées. Effectivement, il n'y a pas un site que j'ai fait sur lequel je n'aurais pas quelque chose à améliorer, même si c'est quasiment invisible. Nos connaissances se périment vite, ça c'est un fait indéniable. Il m'arrive même que mes propres CSS me piquent les yeux quand je les reprends : typiquement, maintenant que j'ai pris l'habitude de l'organisation carrée et ordrée de RÖCSSTI, mes anciennes CSS construites sans me paraissent très peu organisées et presque handicapées quand je cherche à les mettre à jour. En même temps, c'est plutôt un bon signe.

Ceci dit, le concept d'obsolescence programmée me gêne, cela implique que le site ou du moins la CSS serait à jeter à partir d'une certaine date, ça contredit totalement le fait qu'un site bien intégré s'affichera dans les navigateurs du futur. J'ai par exemple réalisé des sites il y a 5 ans voir plus qui sont toujours vaillants, même s'ils seraient bien sûr améliorables. En soi, la « technologie CSS » est robuste, pérenne et le site peut durer et continuer de bien s'afficher durant longtemps, même si ça serait améliorable.

Mais tout ce que nous apprenons en ce moment risque d’évoluer, jetant aux oubliettes les méthodes et les bonnes pratiques que nous sommes justement en train de théoriser.

Effectivement, toutefois, encore une fois je nuancerai. Ce qui est appris l'est une bonne fois pour toutes, par contre, ce que l'on choisit d'en faire va énormément évoluer. Là, par exemple, OOCSS est une grande technique à la mode, en tout cas ça en parle dur sur Twitter.

À mon sens, l'intégrateur éclairé doit surtout savoir repérer les limites de ces visions de CSS (tirer le bon grain de l'ivraie). Typiquement, OOCSS a de grands avantages, c'est indéniable, par contre, la contrepartie est une forte fragmentation des déclarations. RÖCSSTI m'apporte une excellente réutilisabilité de mes propriétés (DRY), toutefois, faire un refresh d'un site sans toucher à autre chose que la CSS peut être difficile (hé oui, quoi qu'on en dise, les CSS alternatives n'avaient pas que des inconvénients). Etc.

En matière d'intégration, tout choix a ses avantages et ses contreparties.

Le tout est d'en avoir une vision congruente, et – objectif suprême de l'intégrateur – inventer son propre style d'intégration.

Et quand vient notre tour de juger le travail de nos pairs, ne perdons pas de vue que nous ne connaissons pas les contraintes avec lesquelles ils ont dû jongler.

Cela, c'est quelque chose de vraiment important. Critiquer, argumenter, c'est bien. Prendre en compte le contexte, c'est vraiment mieux.

L'expression polie du domaine, c'est « être en contexte de production ». En clair, ça veut dire que vous êtes en temps limité et parfois même que 10 demandes arrivent en même temps (et parfois que vous en prenez plein la gu…). Même à temps perdu, le site parfait n'existe pas, alors en plein stress, à pleine charge en temps limité, vous vous doutez bien que la perfection est encore plus dure à atteindre.

Personnellement, plus je suis dans ce « contexte de production », plus je prends du recul quand on me demande un avis.

Un simple mot élégant « tiens je vois que tu as fait ça, c'est dommage, j'imagine que tu n'as pas eu la possibilité d'aller chercher plus loin ? », quoi qu'on en dise, ce n'est pas si difficile.

Je ne suis sûre de rien

Sûr, non.

Par contre j'ai des convictions. Le Web bien fait (accessibilité, qualité, etc.) a de l'avenir. La simplicité et l'élégance du code sont de bons indicateurs. L'universalité du Web n'est pas une option mais un principe.

Quand je me questionne sur l'effroyable complexité d'une technique, un réflexe : back to basics (retour aux fondements). Quel est la mission de base du Web ? Une solution universelle.

Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien.

Pas totalement rien, mais si peu de choses :)
En fait, c'est quand j'explique à un débutant que je me rends compte que je sais « quelques trucs ». Et plus j'en apprends, plus je me rends compte de l'immensité de tout ce que j'ignore.

5 commentaires

Posté par Gaël le 22/03/2013 à 10:33:50
Cette dernière phrase me touche tout particulièrement, c'est tellement vrai.. De même je passe mon temps libre actuellement à créer mon propre système d'intégration, et lire dans cet article que "l'objectif suprême de l'intégrateur est d'inventer son propre style d'intégration" me fait réaliser à quel point je ne suis qu'une goutte d'eau dans l'océan.

Et si chaque goutte d'eau fait le même travail de recherche et de perfectionnement, on mesure l'ampleur du mouvement en marche dans l'intégration web..

J'aimerais juste approfondir un point soulevé dans l'article, qui me pèse particulièrement dans ma condition d"intégrateur : l'influence que l'on a sur la plupart des décisions liées à un projet web ( alors même qu'elles ne reposent pas sur nous ) et qui ne se reflète en rien dans notre considération au sein d'une équipe...

Dans l'agence qui m'emploie, je suis le plus ancien, le plus expérimenté, l'intégrateur qui tranche, et cependant - étant également le plus jeune (!) - je suis le moins bien rémunéré. Dicter à mon supérieur direct une décision, dont il est responsable et pour laquelle il est rémunéré, alors qu'il n'est pas vraiment compétent pour la prendre sans moi est une situation fort désagréable...

C'est un marronnier déjà bien secoué, mais j'ai hâte d'entrapercevoir un changement dans ce domaine !!

Merci pour les nuances dans cet article qui m'ont permis de préciser mes réflexions entamées hier avec l'article de Marie Guillaumet (sourire)
Posté par Nico le 22/03/2013 à 16:52:10
> Cette dernière phrase me touche tout particulièrement, c'est tellement vrai.. De même je passe mon temps libre actuellement à créer mon propre système d'intégration, et lire dans cet article que "l'objectif suprême de l'intégrateur est d'inventer son propre style d'intégration" me fait réaliser à quel point je ne suis qu'une goutte d'eau dans l'océan.

Si cela peut te rassurer, j'ai l'impression d'être encore et toujours un débutant au vu des possibilités que je découvre de jour en jour. À mon humble avis, CSS est probablement l'un des langages qui a été le plus sous-estimé (et idem pour les compétences qui vont avec). (Sourire qui tue)


> Et si chaque goutte d'eau fait le même travail de recherche et de perfectionnement, on mesure l'ampleur du mouvement en marche dans l'intégration web..

Clair !


> J'aimerais juste approfondir un point soulevé dans l'article, qui me pèse particulièrement dans ma condition d"intégrateur : l'influence que l'on a sur la plupart des décisions liées à un projet web ( alors même qu'elles ne reposent pas sur nous ) et qui ne se reflète en rien dans notre considération au sein d'une équipe...
> Dans l'agence qui m'emploie, je suis le plus ancien, le plus expérimenté, l'intégrateur qui tranche, et cependant - étant également le plus jeune (!) - je suis le moins bien rémunéré. Dicter à mon supérieur direct une décision, dont il est responsable et pour laquelle il est rémunéré, alors qu'il n'est pas vraiment compétent pour la prendre sans moi est une situation fort désagréable...

Là, je suis assez d'accord, toutefois, c'est le lot quotidien boss/subordonné, ce n'est pas nouveau.



> C'est un marronnier déjà bien secoué, mais j'ai hâte d'entrapercevoir un changement dans ce domaine !!

M'est d'avis qu'une grosse lame de fond se prépare depuis plusieurs années sur ce sujet...


> Merci pour les nuances dans cet article qui m'ont permis de préciser mes réflexions entamées hier avec l'article de Marie Guillaumet (sourire)

Merci pour ton commentaire. ^^
Posté par Maarx le 25/03/2013 à 13:59:14
C'est ce que l'on appelle l'effet Dunning-Kruger, enfin son inverse.
Posté par Marie le 28/03/2013 à 14:18:04
Salut Nico !

Merci pour cet article et la prolongation de la réflexion – je suis sincèrement honorée que mon article serve de prétexte à débattre, c'est vraiment cool ! (sourire)

Quelques réflexions que tes réflexions sur ma propre réflexion suscitent :

> « Si vous n'aimez pas vous impliquer et/ou que l'idée de faire/défendre des choix vous fait peur, ce métier n'est pas fait pour vous. »

C'est vrai : le métier d'intégrateur web est un métier de passion et de conviction.


> « Bien sûr, il n'y a pas que des inconvénients, avoir des responsabilités et arbitrer, c'est valorisant. »

C'est vrai aussi. Toutefois, il faut veiller à garder la tête froide et à toujours mettre la qualité du projet en objectif premier. Il ne faudrait pas se « grosse-têtiser », surtout maintenant que les métiers liés au « front-end » ont la cote et se donnent davantage à voir que par le passé… Je dirais même que plus on a d'expérience, plus on devrait faire preuve d'humilité.

Tout est question d'harmonie : nous avons besoin de l'énergie des jeunes chiens fous de l'intégration, mais nous avons aussi besoin de la sagesse et du recul de nos maîtres Jedi.


> « Ne confondons pas la durée de vie d'un site et les techniques utilisées. (…) le concept d'obsolescence programmée me gêne, cela implique que le site ou du moins la CSS serait à jeter à partir d'une certaine date, ça contredit totalement le fait qu'un site bien intégré s'affichera dans les navigateurs du futur »

Je ne sais pas si on peut dire qu'un site qui s'affiche bien aujourd'hui a été bien intégré. En matière de web, j'ai tendance à penser que l'habit ne fait pas forcément le moine ! On a vu de sombres merdes à base d'iframes et de hacks tenir la route pendant des années. S'agissait-il d'une bonne intégration ? Une bonne intégration se juge-t-elle à la longévité d'un site ? Débat intéressant.

Peut-être que le terme d'« obsolescence programmée » que j'ai utilisé dans mon article était maladroit, cependant tu es le seul à avoir tiqué dessus ! ^.^

Personnellement, je n'ai pas du tout la sensation que les sites web anciens sont à l'épreuve des balles et tiennent longtemps la route. Ok, des fichiers HTML et CSS écrits il y a 6 ans par exemple s'afficheront sans doute correctement dans les navigateurs d'aujourd'hui. Toutefois, quid de leur qualité et de leur accessibilité ? Sans parler des nouveaux effets purement graphiques permis avec CSS3, quand on sait que la spécification de WAI-ARIA ne date « que » de janvier 2011 et qu'elle est encore en stade de rédaction, cela donne à réfléchir.

Les technologies que nous utilisons aujourd'hui n'ont pas toujours existé. Et celles que nous utilisons depuis toujours ont subi d'importantes mutations, et elles seront encore amenées à en subir. Il est vrai qu'il est délicat de déclarer qu'un fichier CSS serait devenu obsolète (quoique, j'en ai vus des verts et des pas mûrs, blindés de hacks, de redites, de sélecteurs abusifs, etc.), mais on peut toujours améliorer un fichier donné. Sa date de création le rend-elle forcément caduc ? Heureusement, non ! Mais je persiste à croire qu'il y a des choses à faire sur les « vieux » sites. Nos méthodes d'intégration ont évolué, on ferait différemment aujourd'hui.

Les technologies avec lesquelles nous travaillons au quotidien se métamorphosent jour après jour. Ce qu'on a écrit en 2009, on l'écrit forcément différemment en 2013. À chaque projet, moi, je fais évoluer ma technique de développement. C'était dans ce sens-là que je parlais d'obsolescence programmée – « non fatale » aurais-je peut-être dû ajouter –, dans la mesure où nous écrivons des fichiers qui sont par définition améliorables dès le lendemain. Je ne connais personne qui écrive un fichier absolument parfait à tout point de vue spontanément. Le fichier parfait, c'est comme le Dahu, c'est un mythe !

Voilà, autrement rien à redire. Et puis tu as réussi à placer l'adjectif « congruente », alors rien que pour ça, chapeau ! (clin d’oeil)
Posté par Nico le 01/04/2013 à 22:38:46
> Salut Nico !

Hello Marie !


> Merci pour cet article et la prolongation de la réflexion – je suis sincèrement honorée que mon article serve de prétexte à débattre, c'est vraiment cool ! (sourire)

C'est plutôt moi qui suis honoré d'en discuter avec toi après ton excellent article. ^^


> Quelques réflexions que tes réflexions sur ma propre réflexion suscitent :

Débattons, débattons ! (sourire)


> > « Bien sûr, il n'y a pas que des inconvénients, avoir des responsabilités et arbitrer, c'est valorisant. »

> C'est vrai aussi. Toutefois, il faut veiller à garder la tête froide et à toujours mettre la qualité du projet en objectif premier. Il ne faudrait pas se « grosse-têtiser », surtout maintenant que les métiers liés au « front-end » ont la cote et se donnent davantage à voir que par le passé… Je dirais même que plus on a d'expérience, plus on devrait faire preuve d'humilité.

Je ne suis pas du tout dans l'état d'esprit grosse tête : j'aime avoir et prendre des responsabilités. Après, de là à se gausser parce qu'on est « intégwateur fwont-end à la ouane again », non, très peu pour moi. (Sourire qui tue)

Certes je ne supporte pas que ce poste soit sous-évalué comme il l'a été, toutefois, je ne suis pas là pour que le front des intégrateurs asservisse tous les autres corps de métiers. (sourire)


> Tout est question d'harmonie : nous avons besoin de l'énergie des jeunes chiens fous de l'intégration, mais nous avons aussi besoin de la sagesse et du recul de nos maîtres Jedi.

L'idéal étant de cumuler les deux. (sourire)



> > « Ne confondons pas la durée de vie d'un site et les techniques utilisées. (…) le concept d'obsolescence programmée me gêne, cela implique que le site ou du moins la CSS serait à jeter à partir d'une certaine date, ça contredit totalement le fait qu'un site bien intégré s'affichera dans les navigateurs du futur »

> Je ne sais pas si on peut dire qu'un site qui s'affiche bien aujourd'hui a été bien intégré. En matière de web, j'ai tendance à penser que l'habit ne fait pas forcément le moine ! On a vu de sombres merdes à base d'iframes et de hacks tenir la route pendant des années. S'agissait-il d'une bonne intégration ? Une bonne intégration se juge-t-elle à la longévité d'un site ? Débat intéressant.

Non, je ne parle pas de la qualité de l'intégration (et ce paramètre n'est pas une condition suffisante pour qu'un site dure ad vitam aeternam), je parle bien de la capacité du site à s'afficher correctement.


> Peut-être que le terme d'« obsolescence programmée » que j'ai utilisé dans mon article était maladroit, cependant tu es le seul à avoir tiqué dessus ! ^.^

Pour moi, ce terme est très péjoratif, ça signifie « va être jeté rapidement », ça contredit tout le bien que je pense des standards du Web (pérennité, etc.).


> Personnellement, je n'ai pas du tout la sensation que les sites web anciens sont à l'épreuve des balles et tiennent longtemps la route. Ok, des fichiers HTML et CSS écrits il y a 6 ans par exemple s'afficheront sans doute correctement dans les navigateurs d'aujourd'hui.

C'est bien de ça dont je parle, et uniquement de ça. (sourire)
J'ai développé des sites il y a 5 à 8 ans, et ils continuent de fonctionner, increvables, construits pour durer.

Certes ils seraient bien améliorables ! (sourire)


> Toutefois, quid de leur qualité et de leur accessibilité ? Sans parler des nouveaux effets purement graphiques permis avec CSS3, quand on sait que la spécification de WAI-ARIA ne date « que » de janvier 2011 et qu'elle est encore en stade de rédaction, cela donne à réfléchir.
> Les technologies que nous utilisons aujourd'hui n'ont pas toujours existé. Et celles que nous utilisons depuis toujours ont subi d'importantes mutations, et elles seront encore amenées à en subir. Il est vrai qu'il est délicat de déclarer qu'un fichier CSS serait devenu obsolète (quoique, j'en ai vus des verts et des pas mûrs, blindés de hacks, de redites, de sélecteurs abusifs, etc.), mais on peut toujours améliorer un fichier donné. Sa date de création le rend-elle forcément caduc ? Heureusement, non ! Mais je persiste à croire qu'il y a des choses à faire sur les « vieux » sites. Nos méthodes d'intégration ont évolué, on ferait différemment aujourd'hui.

Tout à fait, tu noteras que j'avais bien dit « il n'y a pas un site que j'ai fait sur lequel je n'aurais pas quelque chose à améliorer ».

Toutefois, je suis dans un cas bien précis : j'utilise très peu de hacks, très peu de surcouches JS, du coup, avec un code HTML/CSS très simple.


> Les technologies avec lesquelles nous travaillons au quotidien se métamorphosent jour après jour. Ce qu'on a écrit en 2009, on l'écrit forcément différemment en 2013. À chaque projet, moi, je fais évoluer ma technique de développement. C'était dans ce sens-là que je parlais d'obsolescence programmée – « non fatale » aurais-je peut-être dû ajouter –, dans la mesure où nous écrivons des fichiers qui sont par définition améliorables dès le lendemain. Je ne connais personne qui écrive un fichier absolument parfait à tout point de vue spontanément. Le fichier parfait, c'est comme le Dahu, c'est un mythe !

Tout à fait ! Comme je l'ai dit plus haut, il n'y a pas un site que j'ai pondu que je ne pourrai pas améliorer.


> Voilà, autrement rien à redire. Et puis tu as réussi à placer l'adjectif « congruente », alors rien que pour ça, chapeau ! (clin d’oeil)

Il n'est pas utilisé couramment, mais dieu que j'aime le sens qu'il porte, et pas que dans le métier. (sourire)

Merci d'avoir pris le temps de partager ici.

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Cet article a été écrit par Nicolas Hoffmann.

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