Est-ce peut-être un effet d'une certaine maturité du Web, je constate de nombreuses interrogations d'ordre éthique, que ce soit sur ce que l'on produit (la qualité, l'accessibilité, etc.) ou sur les services que l'on utilise.
Côté production, la conférence de Mike Monteiro à Paris-Web 2012 le dit très bien : you are responsible of what you put in the world.
Côté services utilisés, je ne vais pas égrener les nombreux posts sur le sujet, les derniers qui me viennent à l'esprit sont la modification des conditions générales d'utilisation d'Instagram, et l'omniprésence de certains titans, comme Google ou Facebook.
Pourquoi ce propos ? Je vois de très nombreuses réactions à un billet nommé The Web We Lost.
Je n'ai rien contre l'idée de ce billet en soi, mais je tiens toutefois à rappeler la seule règle qui prévaut : vous avez le choix de mettre votre énergie là où vous le souhaitez, et vous avez la liberté de le faire.
Par contre, le choix de la liberté n'est peut-être pas toujours le plus facile, et encore, c'est très relatif. Vous voulez apprendre quelque chose ? Ça tombe bien, il est peu ou prou possible de tout trouver sur Internet. Ce n'est donc plus une question d'offre. Et si vous ne trouvez pas, vous avez les moyens de le créer vous-même.
Vous croyez que vous êtes prisonniers de quelque chose ? Mais libre à vous d'utiliser ce que vous aimez de la manière dont vous le voulez. Vous dénoncez quelque chose ? Investissez-vous donc.
Je peux vous assurer qu'une détermination sans faille peut soulever des montagnes. La seule chose qui soit un frein à votre détermination à faire des choses, disons-le franchement, est dans votre miroir. Vous avez le choix, vous avez toujours le choix. Envers et contre tous, vous avez et vous aurez toujours le choix.
Quand vous aurez accepté cet état de fait, vous agirez en personne libre.
Le bon lien est ici http://dashes.com/anil/2012/12/the-web-we-lost.html